ANEEFOOT : Les bâtons dans les roues de Gneni
l’Association Nationale des Entraîneurs et Educateurs de Football du Togo (ANEEFOOT) était censée être en Assemblée Générale statutaire dimanche dernier à Lomé. Finalement, ce rendez-vous n’a accouché de rien de sérieux. Les activités de cette rencontre n’ont pas été menées jusqu’au bout car, un problème de quorum (Nombre minimum de membres présents pour qu’une assemblée puisse valablement délibérer) s’est posé.
Le comité ad-hoc semble mener des actions de tout genre pour écarter Gnéni Sebabi, le président sortant à qui il reproche de ne pas consacrer assez de temps à l’association, contrairement à la Fédération Togolaise de Football où il travaille en qualité de Directeur Technique National.
Le premier mandat du bureau sortant, perturbé par la crise liée à la COVID-19, organiser de nouvelles élections pour redynamiser l’ANEEFOOT était la meilleure chose à faire mais les problèmes de personnes semblent déranger le bon déroulement des choses. C’est dans cette logique qu’un comité ad-hoc a été mis en place, avec pour mission, organiser les élections pour relancer les activités de l’ANEEFOOT.
Malheureusement, le constat qui se dégage est que ce fameux comité ad-hoc semble déjà soutenir une liste alors qu’il doit faire preuve de neutralité. Ses manœuvres laissent voir clairement qu’il veut se passer du président sortant Gneni Sebabi. Ce qui dérange le plus dans cette affaire, c’est que le comité ad-hoc est passé par un congrès statutaire afin d’introduire de nouveaux textes au lieu de s’en tenir à ceux qui existaient déjà.
Où se trouve la faute du président sortant ?
Le comité ad-hoc, avec la complicité du Secrétaire Général sortant, Raogo Winnipuire, voulait coûte que coûte insérer un nouveau texte qui écarterait Gneni Sebabi, le président sortant de la course pour sa réelection. Ce texte stipule qu’un membre de l’administration de la Fédération Togolaise de Football ne doit pas être candidat à la présidence de l’ANEEFOOT.
En d’autres termes, on reproche au président sortant de présider deux institutions que sont l’ANEEFOOT et la Direction Technique Nationale de la FTF. Seulement, le statut de DTN de Gneni Sebabi ne fait pas de lui automatiquement un membre de l’administration de la FTF. Il est un contractuel de la FTF et sa mission pourrait s’arrêter à tout moment à la tête de la Direction Technique Nationale.
Et donc il peut postuler librement à la présidence de l’ANEEFOOT puisqu’aucun texte de l’association, ni de la FIFA, ni de la CAF et de la FTF ne l’interdit. Pour le moment, le dossier est encore en cours, la suite nous édifiera mieux.