Burkina Faso : Un souci avec les sélectionneurs
Au Burkina Faso, une situation dérange actuellement tous ceux qui sont en charge des sélections. Ils ne sont plus entrés en possession de leurs salaires depuis un moment. Même Brama Traoré, nommé au mois d’avril dernier qui a qualifié les Etalons pour la CAN Maroc 2026, est concerné.
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Le technicien n’a toujours pas touché son salaire mensuel de 10 000 euros jusqu’à présent. Comme les autres membres de son staff technique, Brama Traore doit se contenter des primes de match et les frais de mission en attendant le versement de son salaire.
La Fédération Burkinabé de Football (FBF) a reconnu l’effectivité de cette situation. Elle a par ailleurs mentionné que ces derniers ne sont pas complètement sevrés d’argent puisqu’ils occupent d’autres postes de responsabilité dans la fonction publique dans ce pays.
« Ils touchent les primes de match et les frais de mission, à condition que leurs équipes jouent des matchs. Cela permet à ses techniciens de toucher au moins quelque chose de l’Etat, puisque c’est lui qui prend en charge tous les salaires. Heureusement, ils occupent par ailleurs des emplois dans la fonction publique, ils ne sont donc pas sans revenus »
La curiosité, c’est que cette situation concerne tous les autres sélectionneurs de toutes les catégories. Ainsi, Issa Balboné, qui va diriger les locaux lors du prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), reporté au mois d’août en Ouganda, en Tanzanie et au Kenya, bosse sans revenu aussi actuellement.
C’est le même cas de figure qui se présente pour Omar Barro (U17 et U20 ans) et les cinq entraîneurs des cinq zones pour les moins de 15 ans (Aboubacar Kébé, Herman Yaméogo, Ousmane Ouédraogo et Drissa Compaoré) qui vivent la situation similaire.
Chez les féminines, Pascal Sawadogo (A et moins de 23 ans) et Ousmane Coulibaly, en charge des moins de 15, 17 et 20 ans, n’ont pas été payés depuis le 1er janvier 2024, tout comme les membres des staffs techniques.