Culture (Togo) : Le premier « salon artistique » ouvert dans la commune Golfe 2
La commune Golfe 2 a lancé officiellement la première édition du salon artistique mardi le 24 mai sur le site Centre Togolais des Expositions et des Foires de Lomé (Togo 2000).
C’est une grande première dans la commune Golfe 2 dirigée par Dr James Amaglo, sa marie vient de créer une vitrine d’exposition des talents. Il s’agit du « salon artistique » sous le thème « l’art au service du développement de la commune Golfe 2 ».
Le Golfe 2 compte se servir de l’art comme le fer de lance du développement communautaire et la décentralisation que prône le gouvernement. Porteuse du projet la deuxième adjointe au Maire, Sossou Séfako Amè explique le bien-fondé de ce salon artistique « Tout ce que nous faisons c’est de l’art, et nous devons le mettre au premier plan puisque c’est un moteur pour le développement économique de nos communautés. » souligne d’entrée l’adjointe de la commune Golfe 2 avant d’aborder le volet culturel « nous devons promouvoir nos valeurs culturelles car l’identité culturelle n’a pas de prix ça doit être un engament personnel. Chacun de nous doit prendre conscience que nous venons d’une civilisation que nous devons vaille que vaille conserver et assurer la pérennité en impliquant les jeunes » préconise Sossou Séfako Amè. La deuxième adjointe de la commune Golfe 2 évoque le côté touristique de ce salon artistique « Le patrimoine culturel que le Togo a est un indicateur pour le tourisme également parce que nous sommes des êtres vivants et dès que nous sommes en perpétuel mouvement sur la terre d’un point A vers un point B, nous sommes en mouvement touristique, nos cinq sens entrent en interaction et interagissent pour pouvoir écouter, connaitre d’autres cultures, apprendre de ces cultures et pour accroître notre quotidien ».
Ouvert officiellement le 24 mai, ce premier salon artistique se referme le 29 mai. Plusieurs activités sont inscrites au programme, des conférences débats, du spectacle grand public et des expositions. L’artisanat est fortement représenté, la sculpture, la joaillerie (Art qui consiste à mettre en valeur des pierres précieuses, des pierres fines, des perles ou des minéraux divers en tirant parti de leur éclat, de leur couleur et de leur forme.), la poterie, la vannerie ainsi que des accessoiristes sont fortement représentés. Les agro producteurs ont aussi un rayon, on y trouve des productions pour la consommation alimentaire et de la cosmétique.
L’organisation a retenu des ateliers de formations et d’initiation durant les sept jours que vont durer les activités.
Le ministre de la culture et du tourisme s’est fait représenter par le Directeur de la promotion artistique et culturelle Aziati Vinyo après avoir effectué le tour des stands n’a pas caché son émerveillement « J’ai vu la diversité des produits qui sont exposés, les différentes matières utilisées c’est vraiment de l’ingéniosité. » Il a été aussi marqué par le caractère utilitaire des œuvres « vous avez des meubles de salon, de bureau et consort, vous avez aussi des accessoires de mode, des artistes plasticiens qui ont fait des installations qui nous laissent sans voix. Toute la chaîne de production de l’art est représentée ici » se satisfait le directeur de la promotion de l’art de la culture. En ce qui concerne l’appui ou le soutien du ministère de la culture et du tourisme cela se traduit par son parrainage du salon « Je crois que qui dit parrainage dit tout en réalité donc pour le ministère c’est une activité qui est créatrice de richesse et le ministère ne peut que l’accompagner » rassure Aziati Vinyo. En ce qui concerne la transformation du Fond d’Aide de l’Etat à la Culture le représentant du ministre Pierre Kossi Lamadokou rappelle que c’est une initiative de tout le gouverne pour soutenir des projets comme celui-ci « le Fond deviendra un Fond National de Promotion Culturelle et qui va inciter des initiatives qui sont créatrices d’emploi, de richesse donc un modèle de ce genre est à répliquer ailleurs et ça fait partie des projets du ministère » a conclu le Directeur de la promotion de l’art et de la culture