Jeux de la Francophonie : Des médailles en ligne de mire pour les Togolais.
Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo s’apprête à vivre les Jeux de la Francophonie. Après le tennis de table, l’athlétisme auxquels nous nous sommes intéressés, place aujourd’hui à la lutte africaine. Une discipline qui représente de fortes chances de médailles pour le Togo.
Les jours de la compétition se rapprochent et dans les différents états majors, les détails de réglages se précisent. Au niveau de la lutte africaine, ils sont trois (03) athlètes à porter le drapeau du Togo.
SAYIBIA ALAZA… Mieux rebondir !
Présent aux Jeux de la Francophonie en 2017, le togolais s’active pour sortir victorieux de ses duels face à ces concurrents. Éliminé en demi finale, le capitaine de la sélection nationale se dit d’ores et déjà comblé des préparatifs : « Nous travaillons très dur chaque jour de la semaine et le rythme nous fait du bien. Avant chaque séance, nous faisons assez d’exercices physiques et on enchaînés les figures de combats, tout ça c’est pour chercher du souffle. Nous sommes prêts à voyager. Une compétition en 2023 qui vient à juste titre et qui à coup sûr permettra à décrocher une médaille pour mon pays le Togo. Cette année, j’ai beaucoup travaillé. Je vais au Congo pour ramener une médaille au pays » a souligné le lutteur togolais de la catégorie de 86kg.
BADARO ESSOREZAM…la lutte, plus qu’une passion !
Il évolue dans le registre de 76 kg et ce qu’une question de passion à une discipline qui a bercé l’enfance de l’athlète togolais. Natif de Pya dans la Kara, Badaro Essorezam a démarré la lutte en 2016 et compte percer dans cette discipline. « Me retrouver dans une arène me donne assez de joie, surtout quand je fais tomber un adversaire. La foule aussi est un moteur de motivation, cela me donne assez de force et d’énergie pour renverser mon adversaire. Dans les activités, je fais attention à ce que je bois et à mes loisirs. Nous nous entraînons trois à quatre fois par semaine. » Pour les Jeux de la Francophonie, il reste primordial de viser les performances. Les différents athlètes pour ces Jeux ont bénéficié d’un soutien financier de la part du Ministère des Sports et des Loisirs. Un geste de portée positive qu’apprécie l’athlète : « l’apport du Ministère de tutelle est une chose très appréciable et celà nous aide à optimiser nos préparatifs afin de glaner la médaille d’or à ce rendez-vous international » a ajouté le lutteur de 24 ans.
ESSO-ROURAM ZAKARI…le défi de la Direction Technique Nationale !
À J-17 du démarrage de la compétition à Kinshasa, les choses semblent au point pour le technicien en chef. « Le physique,le mental et autres aspects du travail à l’entraînement ont été faits. Nous visons le trophée et les médailles. C’est ce que nous recherchons à notre niveau. À vrai le soutien du Ministère des Sports et des Loisirs a été d’un grand soulagement. Aujourd’hui les lutteurs arrivent à l’entraînement à l’heure et de façon régulière. C’est un point vraiment positif pour notre discipline » explique Zakari Essorezam.
La qualité des lutteurs rassure la direction technique nationale de la fédération togolaise de la discipline. « Mes athlètes sont jeunes et nous avons tant travaillé sur des détails importants, et en plus nous avons reçu des vidéos des potentiels adversaires. Ça a été d’une grande aide pour nous. Je tiens aussi à préciser qu’il ya une grande différence entre la lutte africaine et la lutte traditionnelle initiatique Evala en pays Kabyè. Dans les arènes, la lutte codifiée est composée de règles bien spécifiques,complètement nuancés avec ce qu’on pratique dans nos traditions » a déclaré le patron de la DTN de la FTL.
La délégation des lutteurs togolais quittera Lomé le 15 juillet afin de prendre part à un camp de la CONFEJES prévu en terre congolaise en prélude aux 9è Jeux de la Francophonie qui débute le 28 juillet prochain.